Comment livrer ses produits en Afrique ?

vue de la planète Terre centré sur l'Europe et l'Afrique

Avec 26 000 km de côtes, et un trafic performant sur la Méditerranée, l’Afrique peut s’enorgueillir de posséder un bon niveau d’infrastructures maritimes, même si la route demeure son mode de transport dominant. Découvrez comment choisir le meilleur moyen de livraison vers l’Afrique.

L’Afrique est particulièrement bien desservie en ports maritimes

En termes d’import-export, avec un peu plus de 1 milliard d’habitants, et une population amenée à doubler d’ici 2050, l’Afrique est aujourd’hui considérée comme le moteur de la croissance mondiale. De nouvelles PME fleurissent en Algérie, au Maroc, en Tunisie, mais aussi au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Afrique du Sud, au Kenya, en Éthiopie, au Nigéria… Autant d’États souverains qui connaissent une extension exponentielle de leurs échanges avec l’Europe, le Moyen-Orient et, de plus en plus, la Chine.

Avec 26 000 km de côtes, bordé par l’océan Indien au sud-est, l’océan Atlantique à l’ouest, la mer Méditerranée au nord, et la mer Rouge au nord-est, le continent africain est particulièrement bien desservi en ports maritimes sophistiqués. Il détient également l’atout exceptionnel du canal de Suez, situé en Égypte.

La route demeure le mode de transport dominant

camion de transport devant une carte de la planète

Certes, avec 80 % du trafic de marchandises, en Afrique, la route demeure le mode de transport dominant. Une situation loin de désenclaver le continent dans ses échanges internationaux. C’est surtout le cas dans les territoires subsahariens, où les structures routières sont encore en mauvais état, avec des camions surchargés et malmenés.

À l’inverse, le Maghreb ne cesse d’améliorer ses infrastructures pour gérer les flux de marchandises entre les deux rives de la Méditerranée. Les pays au contact des océans ont depuis longtemps attiré les sociétés européennes de la grande distribution. Le Maroc, par exemple, s’est doté de plusieurs plateformes logistiques modernes, avec notamment la construction d’un entrepôt de 1 800 m² à Tanger. Ce projet ambitieux permet une consolidation maximale des marchandises dédiées au groupage de transports.

Un transport ferroviaire encore insuffisant à l’intérieur des terres

C’est un paradoxe dans ce continent où les taux de croissance s’affichent parmi les plus forts du monde : en Afrique, le fret par voies ferrées n’a pas encore réussi à se défaire de son passé colonial. C’est surtout le cas à l’intérieur des terres qui dispose de moins de 1 km de voies ferrées par 400 km². Même dans le Maghreb, le système ferroviaire n’est pas connecté de manière uniforme. Il continue donc de se détériorer.

Néanmoins, sur les côtes africaines, le transport ferroviaire est assez bien organisé ce qui facilite les échanges intercontinentaux et internationaux.

Bonne nouvelle, dans le cadre de la coopération Nord-Sud, de nombreux États africains sont en partenariat constant avec la France, qui compte une quantité appréciable d’entreprises transitaires spécialisées, rompues aux formalités douanières, et dotées de remorques adaptées tout-terrain pour le transport routier.

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